Ceux qui dénient à la vieillesse la participation aux affaires n’ont donc aucun document :
ils font penser aux gens qui disent que le pilote ne fait rien quand on navigue, alors que certains grimpent aux mâts, que d’autres courent sur le pont, que d’autres curent le fond de cale : lui, le gouvernail en main, il est tranquillement assis à la poupe, sans rien faire de ce que font les autres.
Mais ce qu’il fait est beaucoup plus important.
Les grandes actions ne se font pas par la force, la précipitation ou la vivacité physique, mais par la détermination, la responsabilité, la réflexion.
C’est ce dont la vieillesse non seulement ne manque pas, mais même s’enrichit.